Les Néo-Zélandais se sont montrés très préoccupés par la protection de la vie privée. Une enquête récente a mis en évidence le fait que les Néo-Zélandais sont très inquiets quant à leur vie privée en ligne.
Les résultats de l’enquête d’opinion publique de l’UMR sont assez alarmants. Sur les 751 personnes qui ont participé au sondage, 46 % se sont montrées très préoccupées par leur vie privée en ligne et les informations personnelles qu’elles partagent en ligne.
Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon composé principalement d’étudiants universitaires. John Edwards, le commissaire à la protection de la vie privée, a estimé que le vol de données en ligne et l’utilisation abusive des informations médicales et financières fournies en ligne par les internautes sont de plus en plus inquiétants.
Nous constatons un niveau de préoccupation assez constant. Il change, avec les nouvelles technologies, mais nous voyons toujours des jeunes très soucieux de leur vie privée en ligne, et tout parent qui n’a pas suivi son enfant sait parfaitement bien que la notion de respect de la vie privée chez les jeunes est un mythe.
La plupart des personnes interrogées, soit près de 80 % d’entre elles, ont déclaré qu’elles étaient préoccupées par le risque d’usurpation d’identité lié au partage d’informations bancaires sur des sites internet, estimant que les cybercriminels ont tendance à voler et à exploiter ces informations avec facilité.
Par ailleurs, 87% des personnes interrogées avaient un regard négatif sur le partage d’informations personnelles sur internet de leurs enfants.
Plus de 60% des personnes interrogées, 62 % pour être précis, étaient contre tout partage de données personnelles par les organismes gouvernementaux. Ils ont déclaré que cette pratique particulière constitue une atteinte à la vie privée et à la sécurité des internautes sur internet, l’emportant ainsi sur les avantages potentiels de l’utilisation du web.
Malgré toutes ces préoccupations, les personnes interrogées se sont déclarées favorables à la mise en place de mesures de sécurité qui leur permettraient de partager leurs données dans un cadre contrôlé, avec la possibilité de se désengager lorsqu’elles le souhaitent.
Cette notion d’environnement contrôlé les aidera à partager leurs données aussi longtemps qu’ils le souhaitent, sans craindre qu’une autre personne ne soit impliquée dans des atteintes à la vie privée ou dans le partage illégal d’informations.
